mardi, janvier 30, 2007

Biographie de NOTORIOUS BIG

Cam Québec - Chirstopher Wallace de son vrai nom, the Notorious B.I.G. voit le jour à Brooklyn, en 1972. Il s’intéresse au rap assez tôt, se donnant en spectacle avec divers groupes locaux dont the Old Gold Brothers et the Techniques, formation avec laquelle il obtient un premier contrat d’enregistrement.

Bien qu’il soit bon élève, Wallace quitte l’école à 17 ans pour adopter la vie de la rue. Attiré par l’argent et le style flamboyant des dealers, il commence à vendre du crack. Il se fait cependant arrêter pendant un voyage en Caroline du Nord et doit passer neuf mois en prison et dès sa libération, il commence à enregistrer des démos. Un de ces démos se retrouve entre les mains de Mister Cee, un DJ qui travaille avec Big Daddy Kane.

Ayant une petite fille à la maison, Biggie continue de vendre de la drogue pour subvenir à ses besoins, mais dès que Combs l’apprend, les choses changent radicalement. Changeant son nom de scène pour Notorious B.I.G., Biggie fait ses débuts en studios en 1993 sur le remix du simple « Real Love » de Mary J. Blige. On l’entend à nouveau sur une pièce de Blige, « What’s the 411? » et contribue une première chanson en solo, « Party and Bullshit », à la bande originale du film « Who’s the Man? ».

Le bouche à oreille s’étant intensifié, son premier album est très anticipé et c’est en septembre 1994 que « Ready to Die » arrive dans les bacs. Le premier simple, « Juicy », est certifié Or et le suivant, « Big Poppa », décroche un disque de Platine. « Scream », le troisième simple extrait de « Ready to Die », dépasse le succès des deux précédents et égale un record de Michael Jackson pour le plus fort début d’un single au palmarès, entrant en cinquième position, en route vers le deuxième échelon sur le palmarès pop et une première position du côté R&B.

Biggie tente de se tenir loin de ces conflits et se concentre sur la musique en participant à de nombreuses collaborations avec, notamment, Junior M.A.F.I.A., Total et 112. Avec 1995 qui tire à sa fin, Biggie trône au sommet des palmarès pop et R&B, mais cela ne l’empêche pas d’avoir de nouveaux problèmes légaux. Un promoteur de spectacles l’accuse, ainsi que son entourage, de l’avoir battu quand il a refusé de les payer après une annulation.

L’année 1996 n’augure rien de meilleur quand la police fait une descente chez lui et découvre de la marijuana et des armes. Pendant ce temps, il s’affaire à la production de l’album de Lil’ Kim avec qui il entretient une relation.

Septembre 1996 amène son lot de mauvaises nouvelles quand Tupac est assassiné alors qu’il se trouvait à bord d’une voiture, à Las Vegas. La querelle qui faisait rage entre les deux rappeurs ne tarde pas à refaire surface et Biggie est pointé du doigt, mais aucune accusation n’est portée à son endroit.

Biggie avait-il un don de voyance ? Quoi qu’il en soit, son second album, qui était prêt peu avant sa mort et qui est finalement lancé de façon posthume, s’intitule « Life After Death ». Sans surprise, le disque se pointe au numéro un dès sa première semaine avec des ventes de près de 700 000 exemplaires. « Life After Death » passe finalement quatre semaines au sommet du Billboard. Le premier simple, « Hypnotize », atteint le premier échelon du palmarès pop et est certifié Platine tout comme l’extrait suivant, « Mo Money, Mo Problems ».

Au cours des dernières années, la police de Los Angeles a enregistré peu de progrès dans l’enquête sur la mort de Chirstopher Wallace. Les rumeurs quant à la vengeance du clan Shakur sont toujours bien vivantes alors que le journaliste Randall Sullivan soutient dans son livre « Labirynth » que Suge Knight aurait engagé un ancien agent de police de Los Angeles pour organiser une attaque visant Wallace.

En avril 2002, Faith Evans et Voletta Wallace (la mère de Biggie) déposent une poursuite civile contre le service de police de Los Angeles pour faire avancer l’enquête. Six mois plus tard, le LA Times publie un article dans lequel on apprend que the Notorious B.I.G. aurait payé un million de dollars à des membres du gang de rue Crips en plus de leur fournir l’arme qui aurait servie à tuer Tupac Shakur. Plusieurs amis et membres de la famille de Biggie se sont empressés de nier l’information.

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