vendredi, mars 09, 2007

Oui à une réduction, mais comment?


À l'ouverture d'un sommet consacré à l'environnement, jeudi, l'Europe des 27 n'a pu s'entendre sur les moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2020.

Les discussions se poursuivront vendredi. La chancelière allemande Angela Merkel s'est dite confiante de régler la question problématique du rôle des énergies renouvelables dans l'effort européen.

Une quinzaine de pays européens, l'Allemagne en tête, voudraient qu'en 2020, au moins 20 % de l'énergie européenne produite soit renouvelable, c'est-à-dire solaire, éolienne ou extraite de la biomasse.

Selon Mme Merkel, les énergies renouvelables représentent une innovation intéressante qu'il convient d'exploiter.

Or, la France, dont 78 % de l'énergie provient du secteur nucléaire, craint que l'inclusion d'une telle clause ne nuise à son utilisation actuelle d'énergie nucléaire. Paris, en fait, tente de faire valoir à Bruxelles que l'objectif initial est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et que le nucléaire, à ce titre, est une énergie « propre ».

Les dirigeants français se sont dits prêts à accepter un objectif contraignant de 20 % « d'énergies non carbonées » à la condition d'y inclure le nucléaire.

L'Allemagne, l'Autriche et l'Irlande, chefs de file de l'opposition au nucléaire, craignent qu'en cédant aux demandes françaises, l'Union européenne apparaisse comme faisant la promotion de l'énergie nucléaire.

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